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Laboratoires de cohésion: Bruxelles, biotope unique pour les tiers-lieux

27 avril 2022 14 min. temps de lecture Labo BXL

Plus que d’autres villes, Bruxelles reste un fromage à trous, avec des terrains vagues, des squats et des usines vides. Ce sont précisément ces zones grises qui ont créé leur propre biotope et qui ont permis d’enfanter les bien nommés tiers-lieux. Pour des citoyens avec peu de moyens mais une grande créativité, il fait bon vivre à Bruxelles. Pour combien de temps encore?

Dans son livre The Great Good Place (1989), le sociologue américain Ray Oldenburg a lancé l’idée du troisième lieu. Les gens vivent chez eux, leur premier lieu, et travaillent – du moins en temps normaux – dans un second lieu. Dans le troisième lieu, qu’il s’agisse d’un café, d’une bibliothèque ou d’un parc, ils deviennent des citoyens: c’est là qu’ils se rencontrent, échangent des idées et apprennent à vivre ensemble démocratiquement.

Si la théorie d’Oldenburg est née dans un contexte anglo-saxon, elle a depuis lors pris racine ailleurs. En Europe, le sociologue suisse Antoine Burret ajoute au concept d’Oldenburg la dimension politique du «faire ensemble» – et parle de tiers-lieux. «Pour Burret, il s’agit d’endroits où un groupe hétérogène de personnes se mobilise autour d’un projet commun», nous explique Marine Declève, historienne de l’art et urbaniste. «Le tiers-lieu se situe dans une atmosphère qui n’est ni privée ni publique, une zone grise où les gens s’engagent et où se tient un débat sur la ville et son urbanité».

Marine Declève est aussi chercheuse au Metrolab, un groupe de recherche interdisciplinaire, composé d’architectes, d’urbanistes, de sociologues et de géographes. Lors d’une master class internationale, Metrolab a étudié la manière dont le concept du tiers-lieu s’inscrit dans le contexte bruxellois. Concrètement, les chercheurs se sont penchés sur trois tiers-lieux à Bruxelles: Recyclart, un collectif qui travaille depuis 25 ans sur l’insertion socioprofessionnelle, l’art et la réflexion urbaine; Zinneke, un réseau d’associations sociales et de quartier qui organise tous les deux ans le célèbre défilé du même nom; et Smart, une mutuelle qui apporte un soutien financier et fiscal aux artistes et qui est devenue depuis une coopérative accueillant également des artisans et des techniciens. «Nous avons choisi ces trois-là parce qu’ils ont été créés au même moment, qu’ils présentent trois parcours différents et trois modes d’interaction avec le monde politique et associatif», explique Marine Declève.

La chercheuse, qui a rédigé une thèse de doctorat sur le travail artisanal à Bruxelles, précise: «Derrière le concept de tiers-lieu se cachent des réalités très diverses: des occupations temporaires aux potagers collectifs en passant par les organisations interculturelles, les espaces de travail partagé ou les fablabs. Ces tiers-lieux partagent un idéal de convivialité mais proposent aussi quelque chose de rebelle, qui résiste à l’ordre établi.»

La «lasagne institutionnelle» typique de Bruxelles explique aussi la multitude des configurations de tiers-lieux dans la Région-Capitale

Un espace accessible et local, voilà deux principes appliqués à la lettre par Recyclart. Jusqu’en 2018, le collectif travaillait sous les voies, dans la gare de Bruxelles-Chapelle, propriété de la SNCB (Société nationale des chemins de fer belges). Progressivement, il s’est avéré être le cœur battant de la scène underground bruxelloise. Recyclart ne s’est pas contenté d’animer le quartier des Marolles. Il a mené une action sociale qui a permis de faire vivre la gare de Bruxelles-Chapelle de jour comme de nuit autour d’un bar et d’un restaurant, de débats, d’ateliers de travail du bois et du métal, de sessions de DJ, etc.

Craignant qu’un incendie à Recyclart ne bloque tôt ou tard le trafic ferroviaire, la SNCB a demandé au collectif de plier bagage. Il a finalement trouvé un nouvel endroit à Molenbeek.

«Le déménagement de Recyclart dans une ancienne imprimerie près du canal joue sur l’ambiguïté entre activité productive et activité culturelle», souligne Marine Declève. «Dans un tiers-lieu, on produit, mais pas pour faire jouer le marché ou faire du profit, plutôt pour s’inscrire dans l’économie sociale.»

Si, par définition, les tiers-lieux portent un regard critique sur la réalité socioéconomique et politique, ils en dépendent néanmoins pour leur financement. La fameuse «lasagne institutionnelle» est typique de Bruxelles, mais elle explique aussi la multitude des configurations de tiers-lieux dans la Région-Capitale. Les acteurs politiques sont les communes, la région et le gouvernement fédéral, mais aussi les communautés linguistiques, ainsi que l’Union européenne, qui n’est jamais loin: «l’avantage de la complexité bruxelloise, c’est qu’il y aura toujours quelqu’un quelque part pour écouter votre projet», ajoute Marine Declève. «En revanche, le risque, c’est la récupération politique.»

Le grand bain

«Cette multiplicité de niveaux rend les choses passionnantes, mais à force d’avoir des administrations, il est difficile de savoir qui vous devez approcher», explique Paul Steinbrück de Pool is Cool. «Vous devez également veiller à ne pas être associé à un groupe ou à un parti linguistique.»

Paul Steinbrück est un architecte allemand qui cultive une passion pour l’espace public. Il a été actif à Berlin pendant un temps et vit à Bruxelles depuis 2008. Pool is Cool, dont il est l’un des inspirateurs, travaille depuis des années sur les piscines publiques en plein air. Pool is Cool et de nombreux partenaires ont ainsi construit une piscine pop-up avec le palais des beaux-arts Bozar, ils ont organisé un Big Jump dans le canal et attiré l’attention, durant l’été 2019, avec Flow, une piscine en plein air construite par leurs soins sur le quai Biestebroek à Anderlecht.

«À l’ouverture de Flow, la moitié du gouvernement bruxellois était présente, ce qui prouve l’importance de notre projet», s’amuse l’architecte. «Cela ne change rien au fait que nous avons dû demander des sous partout pour trouver les 420 000 euros nécessaires à la construction et au fonctionnement. Il y a beaucoup d’acteurs à Bruxelles, mais il a fallu chercher des ressources aussi parmi les sponsors privés, qui ont couvert 20 % des coûts.»

Pool is Cool, un groupe de citoyens experts issus de l’architecture et de l’urbanisme, est né en 2014 entre deux mousses. Au café La Baleine bleue, l’organisation avait trouvé un nom provisoire – qui est vite devenu commun et n’a donc plus été changé. «L’expression Pool is Cool est positive parce que notre histoire l’est aussi», explique Paul Steinbrück. «La baignade en plein air a une bonne image, que nous renforçons par de belles photos sur notre site. La natation ne fait pas seulement référence aux loisirs, au sport et à la santé, elle a aussi quelque chose de social. D’abord parce que vous vous baignez avec vos amis ou en famille, ensuite parce que, en ce qui concerne Flow, des gens de tout Bruxelles sont venus. Jeunes et moins jeunes, dans toutes les langues. Flow a donné un nouveau souffle à la ville. Au total, quelque 11 000 nages ont été enregistrées. Nous espérons continuer sur cette lancée.»

Pool is Cool a acquis au fil des ans une telle expertise financière, technique et logistique que le groupe a été sollicité pour conseiller deux projets qui prennent forme à Bruxelles: l’étang de Neerpede qui deviendra accessible aux nageurs d’ici 2024, et une piscine en plein air sur le toit de l’abattoir d’Anderlecht.

Bruxelles avait autrefois plusieurs piscines en plein air, mais lorsque les gens ont commencé à acheter des voitures et ont préféré aller à la mer, plus personne n’était encore intéressé. Ni les citoyens, ni la politique, ni le secteur privé. En plus, les normes de sécurité, devenues plus strictes, nécessitaient des investissements que personne ne voulait faire. Les piscines en plein air à Bruxelles n’ont donc plus fait parler d’elles qu’en raison de leur absence. Et parce que les jeunes qui vont se baigner en dehors de la ville, n’y respectent pas toujours les règles. « Nous n’avons pratiquement pas eu d’incidents à Flow », déclare Paul Steinbrück. «Tout dépend de la façon dont vous gérez votre projet. Mais si vous appliquez des tarifs différents et toutes sortes de barrières pour tel ou tel groupe, vous aurez des problèmes. Les jeunes aiment faire du bruit et les contacts ne se font pas toujours sans heurts, mais si vous les impliquez, cela fonctionne.»

Paul Steinbrück de Pool is Cool: Ce que je trouve le plus fort à Bruxelles, ce sont les gens qui, à quelque niveau que ce soit, ont envie!

Pour Flow, Pool is Cool a collaboré avec le Decoratelier de Jozef Wouters à Anderlecht ainsi qu’avec le laboratoire de recherche sociale Art2Work, qui aide les jeunes dans leur parcours social et professionnel. «Ce sont ces jeunes qui ont construit la piscine, ils faisaient partie de l’équipe et ont activement participé à la gestion.»

Au départ, Paul Steinbrück n’avait pas l’intention de résider longtemps à Bruxelles. S’il y est resté, c’est en raison d’«opportunités qui ne sont plus disponibles dans d’autres villes et qui sont inhérentes à l’atmosphère d’ici. Bruxelles vit de sa société civile et offre de nombreuses opportunités aux nouveaux arrivants avec peu de ressources. Si vous êtes actif dans le domaine socioartistique et si vous avez de l’ambition, vous aurez votre chance. Certes, vous n’obtiendrez pas un oui rapide pour votre projet, mais vous n’aurez jamais un non définitif non plus. Ce que je trouve le plus fort à Bruxelles, ce sont les gens qui, à quelque niveau que ce soit, ont envie!»

Marteaux et imprimantes 3D

Lucía García a envie, elle aussi. Comme Metrolab, Recyclart et Flow, iMAL, le centre artistique pour la culture numérique et technologique qu’elle dirige, se trouve sur le canal. Lucia García a précédemment travaillé comme directrice commerciale de la foire d’art Arco à Madrid et a dirigé LABoral, un centre artistique à Gijón, dans les Asturies, où elle plonge ses racines.

«Je viens juste d’arriver à Bruxelles», s’enthousiasme-t-elle, « c’est une ville merveilleuse. Il y a la diversité, bien sûr, mais aussi toutes les différentes échelles de la vie culturelle. La manière dont le secteur s’est défendu dans la lutte contre les mesures Corona (fin 2021, annulées par la suite par le Conseil d’État belge), c’était puissant!»

Fondée en 1999 par l’architecte-informaticien bruxellois Yves Bernard, iMAL est une organisation sans but lucratif qui aide les artistes et les créateurs à utiliser la technologie numérique comme moyen d’expression. La réflexion scientifique aussi est un ingrédient essentiel. «Nous sommes à un carrefour international de l’art, de la société, de la science et de la technologie», explique Lucía García. «Nous avons un fablab, l’un des premiers en date à Bruxelles, et nous faisons partie d’un réseau qui comprend également Ars Elektronica (à Linz) et le ZKM (à Karlsruhe). En 2020, nous avons considérablement agrandi notre espace grâce au soutien européen; maintenant, nous mettons en place tout un écosystème avec des partenaires extérieurs. Cela va de l’insertion des jeunes défavorisés du quartier au circuit international.»

Dès l’entrée franchie, iMAL, c’est un bar et une librairie sur la droite, un coin salon avec des meubles faits maison sur la gauche, et un espace public au centre. Lors de notre visite, l’exposition Swipe Right! Data, date, désir est en cours, sur la question de ce qu’est l’amour à l’ère numérique. À l’étage, passé l’administration, il y a le fablab. Là, dans un atelier spacieux, se trouvent des imprimantes 3D, des découpeuses laser et des fraiseuses, mais aussi des marteaux, des ciseaux et des scies. On y fabrique des lampes et des meubles, ainsi que l’éolienne Windwest, qui doit être construite à l’ouest de Bruxelles.

«Nous avons une soixantaine de membres qui, en échange d’une petite contribution, font leur truc: art, design, prototypes. Beaucoup d’entre eux sont des artistes, d’autres des artisans. Ils échangent des idées et des pratiques et travaillent en étroite collaboration». iMAL, qui se veut un véritable laboratoire, stimule cette collaboration et enrichit le savoir-faire grâce, par exemple, aux Laser Talks, des tables rondes où se rencontrent artistes, spécialistes de la technologie et scientifiques. «Nous disposons de toute une gamme de formules et de programmes éducatifs pour toucher le grand public», explique Lucía García. «Notre message est que la technologie numérique est un atout, mais que les citoyens peuvent devenir des utilisateurs critiques plutôt que des consommateurs. Et nous nous concentrons sur les ‘sources ouvertes’. »

Bruxelles est un biotope unique pour les tiers-lieux

Personnes âgées, jeunes, écoles secondaires, mais aussi l’association molenbeekoise Move, la Maison des femmes ou la Maison des cultures et de la cohésion sociale dans la même commune, Art2Work, l’Ecole nationale des arts visuels de La Cambre et l’école néerlandophone d’art Luca, Recyclart, le collectif de cinéma expérimental Parenthèse, des programmes éducatifs plug-and-play pour les écoles secondaires, des résidences d’artistes, un partenariat avec la Plateforme européenne des arts médiatiques: tous sont les bienvenus à iMAL.

«Notre mot-clé est l’ouverture», insiste Lucia García. «Il est important que des publics que nous ne connaissons pas nécessairement, mais qui se trouvent dans notre sphère ou qui parlent une langue qui nous intéresse, trouvent leur chemin jusqu’ici.»

Points sur l'Orient

Tout comme iMAL, Lagrange Points se veut cool, accessible et convivial. Ce tiers-lieu des Marolles est un croisement entre un forum culturel, une scène musicale, une librairie, une galerie d’art et un bar. Le nom Lagrange Points
fait référence à un concept de l’astronome Joseph-Louis Lagrange (1736-1813), qui a identifié des points dans l’univers qui y assurent la cohésion et l’équilibre.

«Nous sommes une plateforme pour la culture alternative dans le monde arabe, mais nous voulions nous éloigner des stéréotypes», explique Dima Issa-Daibes, membre de l’équipe. «Notre nom ne fait donc pas référence à la culture arabe mais à Bruxelles, qui maintient l’équilibre entre les nombreuses cultures présentes ici.»

Les murs de Lagrange Points sont ornés de dessins et d’affiches de bandes dessinées; certains meubles ont été récupérés sur le marché aux puces de la place du Jeu de Balle, toute proche; d’autres ont été bricolés par l’équipe à partir de matériaux recyclés. «Lagrange Points se veut une plaque tournante à Bruxelles», déclare Dima Issa-Daibes. «Musique, poésie, théâtre, débat, calligraphie ou roman graphique: cette ville est ouverte aux nouveaux talents et nous voulons leur donner une place ici.»

Dima Issa-Daibes est palestinienne. Si elle est née à Bruxelles, elle a grandi à Ramallah, puis étudié à l’Université Libre de Bruxelles où elle a obtenu un master en anthropologie socioculturelle. L’idée de fonder Lagrange Points, avec le politologue syro-palestinien Feras Abo Dabboseh et une douzaine d’autres volontaires, est née d’un «besoin réel», dit-elle. «Bien que nous ne nous qualifiions pas de laïques, nous voulions proposer une littérature arabe qui ne soit pas a priori liée à l’islam. Non pas que nous excluions la religion, mais nous sommes un lieu sans tabous. Pendant la «Semaine des fiertés», nous avons ainsi parlé des droits des LGBT dans le monde arabe et nous servons de l’alcool. C’est vrai que certaines personnes ont des difficultés avec ça, mais nous les accueillons avec amour, après quoi elles comprennent mieux.»

Lagrange Points est le fruit du travail de jeunes diplômés universitaires ayant des racines dans – ou des affinités avec – le Moyen-Orient. «Mais nous ne voulons pas non plus être étiquetés comme des intellectuels. Ce quartier, les Marolles, nous y aide. Nous sommes tous issus de milieux modestes et c’est peut-être pour cela que le contact est en général facile avec les voisins.»

Chez Lagrange Points, des livres sont proposés en arabe, en français, en anglais et en néerlandais, et chaque groupe linguistique a ses propres préférences. Les visiteurs francophones veulent de la poésie, les anglophones cherchent des essais, tandis que les arabophones achètent plutôt de la politique, de la sociologie et de la littérature arabe moderne et classique. Des visiteurs qui peuvent avoir plusieurs profils: de nouveaux arrivants à la recherche d’un point d’ancrage, des Bruxellois, des Belges et des Européens qui s’intéressent au monde arabe, ou encore des habitants du quartier qui viennent bavarder, le temps d’un café.

Entre-temps, Lagrange Points a également trouvé une foule de partenaires: le théâtre des Tanneurs, tout proche, la prison de Saint-Gilles, la bibliothèque flamande Muntpunt, la maison des littératures Passaporta, le festival Moussem ou des projets similaires à Amsterdam, Berlin et Naples. C’est surtout au Moyen-Orient même que l’équipe prend le pouls de la culture. «La région n’est éloignée qu’en termes de distance géographique», sourit Dima.

La gentrification est à l’affût

Bruxelles est un biotope unique pour les tiers-lieux. Ils constituent, selon Marine Declève, «un moment de l’histoire dans un projet urbain.» Toutes les personnes concernées savent aussi que ce moment est fragile. Une expérience réussie est rapidement qualifiée de «bonne pratique». Dès qu’un tiers-lieu fonctionne et qu’une dynamique civique émerge, d’autres acteurs s’y engouffrent. Les lieux tenus discrets deviennent branchés à la vitesse de l’éclair, avec tout ce que cela implique.

Pour Marine Declève, la question est de savoir si «les tiers-lieux émergents à Bruxelles sont soutenus pour favoriser la cohésion sociale des habitants sur le long terme, ou s’ils sont un outil pour rendre la ville attractive en vue de futurs investissements financiers.

Dès qu’un tiers-lieu fonctionne et qu’une dynamique civique émerge, d’autres acteurs s’y engouffrent

Les citoyens qui s’impliquent créent au moins un espace de débat. Une administration qui accorde des subventions donne aussi du crédit moral au projet. Mais ensuite, quel est l’espace de négociation?» Originaire de Bruxelles, Marine Declève adore sa ville, mais elle craint aussi que les bords effilochés et les zones d’ombre ne fassent progressivement place à une ville sans âme. «Les tiers-lieux ont besoin du caractère impur de Bruxelles. C’est là qu’intervient l’action civique. Notre ville a parfois la réputation d’être chaotique, certes, mais c’est aussi ce qui lui donne du caractère et laisse une certaine place à la créativité citoyenne.»

Lode delputte

Lode Delputte

journaliste indépendant

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